Le prix des énergies

C'est-à-dire que si on a une passoire énergétique, il faut d'abord penser à isoler son bâtiment (toiture, plancher bas, parois opaques (murs), parois vitrées (fenêtres). Un autre poste qui en découlera c'est le système de ventilation, passage obligatoire après une isolation !
Le prix de l'énergie
Nous devons tout d'abord nous mettre d'accord sur un point :
L'énergie la moins chère est celle qu'on ne consomme pas.
C'est-à-dire que si on a une passoire énergétique, il faut d'abord penser à isoler son bâtiment (toiture, plancher bas, parois opaques (murs), parois vitrées (fenêtres). Un autre poste qui en découlera c'est le système de ventilation, passage obligatoire après une isolation !
Ensuite, on se doit de réfléchir au moyen de chauffer son logement et là le coût de l'énergie utilisé va forcément être primordial.
Sans tenir compte d'un système utilisant une énergie renouvelable et de la pertinence de l'utilisation d'une énergie de complément malgré son prix élevée, faisons un constat du prix et une comparaison de prix au
kWh de plusieurs énergies.
Pourquoi le kWh ?
Et bien, quand on veut chauffer chez soi, on veut une quantité d'énergie donnée pour combler le chaud que perd notre bâtiment. Cette quantité d'énergie, nous la définissons communément pour toutes les énergies comme le kW. Pour pouvoir comparer les énergies entre elles, nous allons regarder combien coûte cette "énergie" pour nous donner 1000W en 1 heure.
Pour cela, le PCI (pouvoir calorifique inférieure) de l'énergie va rentrer en compte mais pour faire simple ce passage sera transparent ici.
Voici le tableau de base et de prix sur lequel cette comparaison est faite.

Ce qui nous permet de comparer visuellement les énergies grâce au graphique suivant:

Pour commencer, les prix des énergies fluctuant ce comparatif est à prendre en compte à l'instant T et l'évoluation tarifaire peut le rendre obsolète très rapidement. De plus, certains fournisseurs d'énergie pratiquent des offres temporaires alléchantes (prix d'appel) qui fera mentir ce comparatif. Les conditions tarifaires de ces propositions sont peut-être interressantes sur le moment mais la durée des prix sera limitée et ensuite le baromètre repartira à la hausse ! Attention aux offres trop alléchantes donc !
Nous constatons que le pellet (granulés en sac ou vrac) qui était, il y a de ça encore 2 ans, l'énergie
la moins chère avec le bois bûches, a vu son prix décoller quelque peu ces derniers mois. Ces prix sont appelés à redescendre sous peu. Espérons...
Le bois bûches reste une valeur sûre malgré une augmentation de prix.
Le plus surprenant est la 2ème position (de peu) des énergies les moins chères pour le Gaz Naturel.
La concurrence entre distributeurs de propane est bénéfique aux usagers et fait prendre la 3ème place au propane.
Le fioul arrive en 4ème position et c'est l'énergie électrique qui clotûre le bal des étiquettes de prix quelque soit le tarif (heures creuses ou heures pleines).
Et le bilan carbone ?
Ce n'est pas tout de regarder le prix d'une énergie, le bilan carbone de celle-ci est à prendre en compte, et ce, que l'on le fasse par conviction ou par obligation.Concernant le pellet et le bois bûches, ces 2 sources d'énergie étant du bois, l'atome de carbone dégagé par cette combustion est le même que celui stocké par le végétal.
Combustible + 02 -> CO2 + H2O
Le bilan carbone de cette source est proche de zéro sans l'atteindre (son transport en émettra).
Le fioul ainsi que les gaz naturel et propane sont des combustibles fossiles qui émettent du carbone. Cependant, des techniques de fabrication (biofioul, gaz vert, usine de méthanisation, mélange avec de l'hydrogène...) limitent cette émission et les rendent bien moins émetteurs de carbone qu'auparavant.
L'énergie électrique est en France environ au 3/4 nucléaire et cette énergie possède un bilan carbone très bas. Le dernier quart se partage le gâteau entre les centrales à gaz ou charbon ainsi que les énergies renouvelables (photovoltaïques, barrages hydroélectriques, éoliennes...).